🌍 Les pays les plus dangereux du monde en 2025

Juil 31, 2025

Parler des pays les plus dangereux du monde n’est jamais une chose facile. C’est toujours un peu triste d’aborder ces réalités, car derrière chaque nom de pays, il y a des vies, des peuples, des cultures riches et une jeunesse souvent sacrifiée sur l’autel des conflits, de l’instabilité ou de la misère. Pourtant, lorsqu’on envisage de travailler, voyager ou s’expatrier à l’étranger, il est indispensable de s’informer sur la situation sécuritaire locale, aussi dure soit-elle.

Partir à l’étranger, c’est une formidable aventure humaine. C’est s’ouvrir au monde, relever de nouveaux défis, découvrir d’autres façons de vivre et de penser. Mais ce rêve peut vite basculer si l’on ignore les risques réels que présentent certaines zones du globe : conflits armés, criminalité, infrastructures médicales inexistantes, menaces terroristes, catastrophes naturelles…

Malheureusement, la violence reste l’un des plus grands problèmes du XXIe siècle. Partout dans le monde, certains pays présentent des risques extrêmes pour les voyageurs et les expatriés : conflits armés, instabilité politique, criminalité généralisée, absence de soins médicaux, catastrophes climatiques…

Voici la liste des pays les plus dangereux du monde en 2025, basée sur la RiskMap d’International SOS et les dernières données sécuritaires.

Afghanistan

Depuis la reprise du pouvoir par les talibans en août 2021, l’Afghanistan est plongé dans une profonde crise sécuritaire, politique et humanitaire. L’ensemble du territoire est formellement déconseillé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. En mars 2025, dans le cadre du relèvement du plan Vigipirate au niveau “Urgence attentat”, la France a rappelé à ses ressortissants présents à l’étranger, et notamment en Afghanistan, la nécessité d’une vigilance renforcée. Le risque d’attentat y est particulièrement élevé, tout comme celui d’enlèvement, notamment à Kaboul et dans les lieux fréquentés par les communautés internationales.

L’ambassade de France à Kaboul est fermée depuis 2021, ce qui implique l’absence totale de soutien consulaire sur place. En cas d’arrestation ou de détention, la sécurité des personnes et le respect des droits fondamentaux ne peuvent être garantis. De plus, les vols commerciaux sont toujours suspendus, rendant les évacuations extrêmement difficiles. Les ONG et les travailleurs humanitaires opérant encore dans le pays le font dans des conditions précaires et sous haute surveillance.

Le pays demeure un foyer actif de groupes extrémistes, notamment affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda, qui exploitent la faiblesse de l’État central pour mener des attaques régulières. Dans ce contexte, tout déplacement en Afghanistan constitue un risque majeur pour la sécurité des personnes.

Somalie

Marquée par plus de trois décennies de guerre civile, la Somalie reste l’un des pays les plus dangereux au monde. Le groupe terroriste Al-Shabaab, affilié à Al-Qaïda, y mène régulièrement des attentats meurtriers, y compris dans la capitale Mogadiscio. Les institutions de l’État sont extrêmement fragiles, voire inexistantes dans certaines régions, et de nombreuses zones échappent totalement au contrôle gouvernemental. Les enlèvements, assassinats ciblés et attaques contre les ONG, les journalistes et les étrangers y sont fréquents.

Les infrastructures médicales sont très limitées et les capacités d’évacuation d’urgence extrêmement restreintes. Toute mission humanitaire, diplomatique ou professionnelle s’y déroule dans des conditions de sécurité extrêmes, souvent sous escorte militaire.

Les déplacements sont formellement déconseillés sur l’ensemble du territoire somalien. Toute présence doit être justifiée par une nécessité impérieuse, assortie de dispositifs de protection renforcés.

soudan

Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre civile violente opposant les Forces armées soudanaises (FAS) aux Forces de soutien rapide (RSF), principalement à Khartoum, mais aussi dans d’autres villes du pays. Les combats, extrêmement violents, ont provoqué des milliers de morts, le déplacement de plusieurs millions de personnes, et la destruction d’infrastructures essentielles, y compris dans les zones urbaines. Le conflit a également contribué à une désintégration accélérée des institutions publiques et à une montée des violences communautaires.

En raison de cette situation, l’Ambassade de France à Khartoum est fermée depuis 2023 et ne peut plus assurer l’assistance consulaire sur place. Tous les ressortissants français encore présents sont instamment invités à quitter le pays par leurs propres moyens, en rejoignant l’Égypte ou l’Éthiopie. L’ensemble du territoire est formellement déconseillé par les autorités françaises.

À cela s’ajoute un risque maritime accru : la zone de la mer Rouge, du détroit de Bab-el-Mandeb et du nord du golfe d’Aden est devenue très instable, du fait de menaces visant les navires civils et d’activités militaires régionales. Une recrudescence des actes de piraterie a également été enregistrée au large des côtes somaliennes, impactant potentiellement les navires de commerce ou de plaisance naviguant près des côtes soudanaises. Il est donc conseillé aux navigateurs d’éviter totalement cette région.

syrie

Treize ans après le dĂ©but du conflit, la Syrie demeure profondĂ©ment divisĂ©e, avec des zones d’influence fragmentĂ©es et une instabilitĂ© persistante. Les rĂ©gions d’Alep, Idlib et Deir ez-Zor restent parmi les plus dangereuses, en raison de la prĂ©sence de groupes armĂ©s, de bombardements frĂ©quents et de pĂ©nuries chroniques.

En mars 2025, un nouveau gouvernement de transition a Ă©tĂ© formĂ© sous la direction du prĂ©sident par intĂ©rim Ahmed al-Charaa, suite Ă  la chute du rĂ©gime de Bachar al-Assad en dĂ©cembre 2024. Ce gouvernement, composĂ© de 23 ministres issus de diverses communautĂ©s religieuses et ethniques, vise Ă  instaurer un État fort et stable. Parmi les figures notables, on compte Hind Kabawat, une chrĂ©tienne nommĂ©e ministre des Affaires sociales et du Travail, et Raed al-Saleh, chef des Casques blancs, dĂ©signĂ© ministre des Situations d’urgence et des Catastrophes. MalgrĂ© ces changements, la situation sĂ©curitaire reste prĂ©caire, avec des tensions persistantes et des dĂ©fis majeurs en matière de gouvernance et de reconstruction.

Yemen

Le Yémen reste en 2025 l’un des théâtres de conflit les plus instables au monde. Depuis 2014, le pays est ravagé par une guerre entre les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, et le gouvernement reconnu par la communauté internationale, appuyé par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite. Cette guerre a provoqué l’effondrement de l’économie, des infrastructures sanitaires et humanitaires, ainsi qu’une famine massive. Le système de santé est quasiment inexistant dans de nombreuses régions, et les civils, y compris les enfants, continuent de payer un lourd tribut aux combats, aux bombardements aériens et aux déplacements forcés.

En 2025, les rebelles houthis ont intensifié leurs attaques dans le détroit stratégique de Bab-el-Mandeb et dans le golfe d’Aden. Des navires civils ont été ciblés par des missiles, des drones et des embarcations explosives, ce qui a entraîné une hausse significative du niveau de risque maritime. Le 29 mai 2024, les autorités françaises ont appelé les navigateurs de plaisance à éviter totalement cette zone, en raison des attaques répétées et du renforcement des activités militaires dans la région.

En parallèle, une recrudescence des actes de piraterie a également été observée au large de la Somalie, rendant encore plus périlleux tout passage ou escale à proximité du Yémen. Les autorités françaises recommandent, en cas de présence dans la zone, de se signaler immédiatement à la cellule MICA OI, en charge de la surveillance maritime.

Libye

En mai 2025, la Libye reste plongée dans une instabilité chronique, marquée par des affrontements armés réguliers entre milices rivales et une absence quasi totale d’autorité étatique centralisée. La capitale, Tripoli, a été récemment secouée par deux jours de violents combats entre factions armées, mettant en lumière la fragilité extrême de la situation sécuritaire, même dans les zones urbaines les plus « contrôlées ». À la suite de ces événements, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé l’impératif d’éviter tout déplacement dans la capitale et ses environs.

L’ensemble du territoire libyen est classé en zone rouge : tous les voyages y sont formellement déconseillés. Le risque d’enlèvement, d’attentats ou d’être pris dans des affrontements armés est extrêmement élevé. Les groupes terroristes, les trafiquants d’armes et les milices locales opèrent librement dans de nombreuses régions, notamment à Benghazi, Misrata, Sebha et dans le Sud libyen désertique. Les routes sont régulièrement coupées, les check-points illégaux se multiplient, et les attaques contre les civils ou les étrangers sont fréquentes.

Irak

MalgrĂ© la chute de l’État islamique, l’Irak reste instable. Des cellules terroristes sont encore actives, notamment dans le nord du pays. Les tensions politiques internes, les attentats et les enlèvements font peser un risque Ă©levĂ© sur toute personne prĂ©sente sur le sol irakien.

République centrafricaine

La République centrafricaine est toujours confrontée à des violences intercommunautaires, à l’activité de groupes armés, à des violations massives des droits humains et à l’absence quasi totale de l’État dans certaines régions. Les humanitaires y sont souvent pris pour cible.

Soudan du sud

Depuis son indépendance, le pays est embourbé dans des conflits ethniques, une instabilité politique chronique et des pénuries. La criminalité armée et les attaques contre les civils sont fréquentes. Le climat sécuritaire rend tout déplacement particulièrement risqué.

Ukraine (Est)

L’est de l’Ukraine est un territoire en guerre active. Les régions de Donetsk, Louhansk et Zaporijia sont le théâtre d’intenses combats, bombardements et destruction d’infrastructures. Le risque pour les civils et les étrangers y est considéré comme extrême.

Myanmar (Birmanie)

Le coup d’État de 2021 a déclenché une guerre civile d’ampleur. La répression militaire est brutale, et les conflits avec les groupes ethniques armés s’intensifient. Des régions entières sont devenues inaccessibles, et même la capitale Yangon connaît des tensions graves.

HaĂŻti

Haïti est en état de chaos. Des gangs armés contrôlent une grande partie de Port-au-Prince, les enlèvements se sont multipliés et les institutions de l’État sont paralysées. La situation est extrêmement dangereuse pour les habitants comme pour les expatriés, encore sur place.

Venezuela

Le pays reste miné par l’hyperinflation, les pénuries et l’insécurité. La criminalité urbaine est très élevée, en particulier à Caracas. Les conditions de vie sont dégradées, et les soins médicaux sont souvent indisponibles. Les déplacements doivent être très limités.

liban

Le Liban traverse une crise économique, politique et sociale majeure. Les tensions communautaires, les coupures d’électricité, la pénurie de médicaments et les risques d’escalade avec Israël créent un climat d’extrême instabilité. Beyrouth est régulièrement touchée par des violences ou des manifestations violentes.

palestine

La situation en Palestine est dramatique et ne cesse de s’aggraver en 2025. Depuis l’offensive du Hamas contre Israël en octobre 2023, la bande de Gaza subit des bombardements incessants. Les chiffres sont effrayants : plus de 57 000 morts, en grande majorité des civils, d’après les autorités locales et les estimations de l’ONU (El País, OCHA, 2025). Rien que ces derniers jours, plus de 300 personnes ont été tuées lors des frappes israéliennes, dont certaines ont visé des lieux très fréquentés, comme ce café situé en bord de mer à Gaza, où des dizaines de personnes ont perdu la vie (The Guardian, juillet 2025). Sur place, l’accès à l’eau, aux soins et à la nourriture est quasiment inexistant, et le risque de famine touche près d’un quart de million de personnes, selon les derniers rapports des Nations Unies (OCHA, Wikipédia, 2025).
Dans le même temps, la situation en Cisjordanie empire aussi : violences entre colons israéliens et Palestiniens, interventions de l’armée, démolitions de maisons… Ces derniers mois, plus de 220 Palestiniens ont été blessés dans des attaques, un chiffre jamais atteint depuis 20 ans (OCHA, 2025). Les tensions religieuses et politiques alimentent ce climat de crise, rendant la zone extrêmement dangereuse pour les habitants comme pour les visiteurs étrangers.

pakistan

Les zones frontalières de l’Afghanistan, telles que le Baloutchistan et le Khyber Pakhtunkhwa, demeurent des régions instables, marquées par la présence de groupes extrémistes, d’insurrections locales et de tensions communautaires. Les enlèvements et attaques ciblées y sont fréquents.

Par ailleurs, les relations entre le Pakistan et l’Inde se sont rĂ©cemment dĂ©tĂ©riorĂ©es. En avril 2025, une attaque terroriste Ă  Pahalgam, au Cachemire indien, a fait 26 morts, incitant l’Inde Ă  lancer des frappes de reprĂ©sailles contre des cibles au Pakistan, notamment dans le Cachemire pakistanais. Le Pakistan a rĂ©agi en menant des frappes en retour, entraĂ®nant une escalade militaire de quatre jours, marquĂ©e par des Ă©changes de missiles et de drones. Un cessez-le-feu a Ă©tĂ© annoncĂ© le 10 mai 2025, mais des violations ont Ă©tĂ© signalĂ©es peu après.

La situation reste tendue, avec des accusations mutuelles de soutien au terrorisme et des mesures diplomatiques hostiles, telles que la suspension du traitĂ© des eaux de l’Indus par l’Inde et la fermeture de l’espace aĂ©rien pakistanais aux vols indiens.

Ces tensions exacerbent l’instabilitĂ© dans les rĂ©gions frontalières, rendant les dĂ©placements dans ces zones particulièrement risquĂ©s pour les voyageurs et les expatriĂ©s.

éthiopie

MalgrĂ© la fin officielle du conflit au TigrĂ©, les violences se poursuivent dans d’autres rĂ©gions. Les tensions ethniques, les violences armĂ©es et les restrictions d’accès rendent certaines parties du pays particulièrement dangereuses pour les voyageurs.

république démocratique du congo (est)

Les provinces de l’est (Nord-Kivu, Ituri) sont toujours sous la coupe de groupes armés responsables d’exactions contre les civils. Violences sexuelles, attaques contre les villages, pillages et insécurité généralisée en font l’un des endroits les plus dangereux du continent.

Voyager dans une zone à risque : s’assurer, se protéger

Voyager dans l’un de ces pays peut s’avérer nécessaire pour des raisons professionnelles, humanitaires ou diplomatiques. Mais cela suppose une préparation minutieuse et des dispositifs de protection spécifiques. Il est fortement recommandé de :

  • Souscrire Ă  une assurance santĂ© internationale avec rapatriement ;
  • PrivilĂ©gier les compagnies d’assistance spĂ©cialisĂ©es en zone de crise ;
  • Avoir un plan de gestion de crise, d’évacuation et de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e.

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