Ressources humaines des ONG : comment recruter les candidats idéaux ?

Sep 5, 2019

S’il existe aujourd’hui de nombreuses formations destinées à sensibiliser les recruteurs aux enjeux des organisations non gouvernementales, il est encore difficile de choisir le ou les bon(s) candidat(s) au vu de la demande grandissante. 

Recrutement en ONG : Nombreuses sont les raisons qui motivent les nouveaux candidats à postuler. 

Jeunes et pleins d’idéaux, ils sont souvent recrutés dans le cadre d’un service civique ou d’une mission de bénévolat. Toutefois, l’humanitaire séduit aussi des salariés, plus âgés, et plus expérimentés. 

Au vu de la diversité des profils, il est parfois peu aisé pour un recruteur de sélectionner des candidats.

Le Recrutement et la gestion des ressources humaines en ONG : état des lieux 

Il existe encore à l’heure actuelle des organisations dont le modèle se fonde sur le bénévolat mais la majorité tend à se tourner vers une administration plus professionnelle. 

Il est aujourd’hui monnaie courante de proposer des formations spécialisées, voire des programmes entiers dédiés à la gestion des ressources humaines en ONG et à leurs enjeux spécifiques. 

Bien plus au fait des réalités du terrain et des problématiques rencontrées par les opérationnels, les nouveaux responsables RH et managers s’emploient à définir un cadre légal et structurel solide. 

C’est pourquoi la sélection et la gestion des aspirants salariés et volontaires s’avère de plus en plus stricte. 

Déterminer ses besoins pour un meilleur recrutement

Le succès d’un recrutement pour une ONG réside dans l’anticipation des besoins du terrain. 

Il s’agit d’un processus complexe, qui se fonde principalement sur les prévisions des opérationnels terrain. 

Le recrutement peut donc répondre à un besoin immédiat/urgent et nécessite beaucoup de réactivité de la part des organismes demandeurs. 

En effet, le recrutement des candidats est en lien étroit avec les enjeux suivants : 

  • La maîtrise des coûts (charges fixes et variables) 
  • L’anticipation des besoins matériels et humains
  • La formation des collaborateurs 
  • La sécurité des collaborateurs 
  • La gestion des emplois (compétences, évolutions au sein de l’organisation)
  • Le cadre légal des conditions de travail. 

D’autre part, il s’agit également de réfléchir à la nature des besoins : doit-on recruter un grand nombre de candidats pour pallier un turnover ? Doit-on privilégier certains profils ? Certaines compétences ? Certaines diplômes ? Est-il préférable de recruter des opérationnels directement dans le pays d’intervention ? 

Afin de répondre à toutes ces questions, la communication entre les opérationnels et les recruteurs doit être la plus fluide possible. 


Comment recruter et par le biais de quels réseaux ?

Recruter des profils sans première expérience ou considérés comme débutant à longtemps laissés perplexes les ONG internationales. En France, chacun a droit à sa chance. La plupart des opérationnels actuels sont en effet souvent formés par le biais :

Du service civique

Des missions volontaires

De stages structurés

Cependant, si cette pratique a permis de rendre le secteur plus accessible, les compétences managériales et logistiques manquent aujourd’hui, les professionnels formés et expérimentés préférant se tourner vers des horizons nouveaux. 

C’est pourquoi les organisations doivent désormais favoriser les transferts de profils et de compétences en provenance d’autres secteurs – parfois aux antipodes. 

D’autre part, il est aujourd’hui fortement recommandé de se tourner vers les personnels locaux. Ils sont en effet plus au fait du contexte et des réalités du terrain que leurs homologues expatriés. 

En effet, ils représentent un viviers de potentiels et de compétences non négligeables et doivent être non seulement aidés mais aussi formés et valorisés. 

Quelles compétences et expériences attendre des candidats ?

La politique de recrutement de la plupart des ONG converge dans l’exigence de certaines compétences clés, fortement corrélées aux racines de l’engagement et de la solidarité : 

  • La capacité de décision opérationnelle (prenant en compte tous les facteurs terrain immédiat et prévisionnels) 
  • Une certaine aisance relationnelle, la faculté d’établir des relations saines et positives dans des équipes souvent sujettes au turnover.
  • La résistance à des conditions de travail parfois difficiles et à la pression.
  • La maîtrise de l’anglais (et si possible, de la langue parlée sur le territoire d’intervention) 

En somme, des soft-skills plus que des diplômes. En effet, les candidats seront en général formés à leur arrivée sur le terrain, dépendant de leur fonction. 

Toutefois, les aptitudes des candidats restent compliquées à évaluer. Le seul moyen viable de connaître leur avancement reste la prise de référence auprès des organismes et entreprises pour lequel a précédemment officié le candidat. 

Nota bene : ne pas exclure les profils issus d’un autre secteur que celui des ONG. Ces derniers réservent souvent de belles surprises en matière d’expérience et de compétences. 

Comment protéger les nouvelles recrues ?

Ensuite, se pose la question de la sécurité et de la protection sur le terrain.

Le turnover en ONG s’explique en partie par un manque d’accompagnement des collaborateurs.  Ces derniers sont en plus confrontés à des dangers pouvant représenter une menace pour leur santé. 

Les obstacles auxquels les collaborateurs peuvent faire face sont souvent intimement liés à la situation du pays.

Aussi, les directions générales doivent opter pour une couverture des salariés spécialement pensées pour les ONG. 

A cet effet, l’offre Ambrelia NGO Care offre aux collaborateurs de toutes nationalités une couverture modulable et optimale quel que soit leur statut (expatriés, locaux, bénévoles, etc). 

Cette offre garantit la prise en charge des soins dans le pays d’intervention. Elle comprend l’hospitalisation, la médecine générale, la maternité, mais aussi l’épargne et la retraite internationale. 

Pour ce qui touche aux zones d’intervention sensibles / à risques, Ambrelia vous propose une solution de prévention et des garanties supérieures propres aux situations d’urgence et à la gestion de crise (troubles politiques, attentats, etc). 

Source : https://www.coordinationsud.org/

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