Travailler dans l’humanitaire à l’international : une aventure

Juin 15, 2021

Si vous avez toujours rêvé de travailler dans l’humanitaire et partir en mission à l’international (et en faire votre métier), alors vous trouverez ici tout ce qu’il faut savoir pour vous y lancer. Le secteur de l’humanitaire est le seul secteur qui, malgré les crises successives ne cesse de se développer et de s’élargir. Depuis la formation nécessaire jusqu’à votre installation dans votre nouveau pays d’accueil et votre premier jour en mission, nous vous expliquons tout !

Les portes d’entrée


Il y a plusieurs chemins pour commencer à travailler dans l’humanitaire à l’international et ils dépendent de votre profil, de votre formation et de votre expérience professionnelle mais aussi de votre appétit pour l’inconnu.
Avant tout, l’humanitaire est un milieu où presque tous les métiers ont leur place : médecin, comptable, hydraulicien, expert en communication, gestionnaire de ressources humaines, agronome, économiste… Le travailleur humanitaire est donc qualifié dans un métier ordinaire et qui travaille au sein d’une association ou organisation non gouvernementale (ONG) dans un pays en voie de développement ou faisant face à une crise.

Découvrir le milieu du volontariat


Le volontariat est une bonne option pour faire un premier pas dans l’humanitaire et goûter à l’expérience pendant une période déterminée avant de décider d’en faire votre métier. Les volontariats encadrés par l’Etat sont réglementés – vous partez au sein d’une association agréée, percevez une indemnité et bénéficiez d’une couverture sociale : Service Civique à l’étranger, Service Volontaire Européen (SVE), Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) ou Congé de Solidarité Internationale (CSI). Le volontariat non réglementé ou flexible offre une variété large de missions, associations, pays et de conditions – il vous faudra faire le tri en fonction de vos attentes.

Formations : s’équiper professionnellement


Dans les récentes décennies, le milieu humanitaire s’est progressivement professionnalisé et l’offre des formations spécifiques s’est élargie. Le plus souvent, elles ciblent les possesseurs d’un premier diplôme qui cherchent à se spécialiser ou à se reconvertir. Vous trouverez ainsi des licences et Masters classiques orientés vers la solidarité internationale. Les centres de formation spécialisés dans l’humanitaire en France ou dans les pays en voie de développement offrent la préparation nécessaire et recherchée pour décrocher votre première mission en ONG : responsable de projets eau, hygiène et assainissement, logisticien humanitaire, coordinateur de projet de solidarité internationale et locale…

Utilisez vos compétences transférables


Des personnes ayant déjà une expérience professionnelle solide pourront chercher à la mettre en valeur lors du recrutement par les ONG en vue d’une mission humanitaire en tant que salarié. Le processus de recrutement pour les ONG françaises est somme toute assez classique : vous répondez à une annonce en y soumettant votre CV et une lettre qui montre votre motivation et qui met en avant votre expérience. Vous pourrez être invité à un test et, enfin, à un ou plusieurs entretiens. Si vous êtes le candidat sélectionné, vous recevrez un briefing avant de partir pour vous familiariser avec votre pays de destination, les actions de l’ONG sur place mais aussi votre futur contexte culturel, sécuritaire … bref, un aperçu de ce à quoi vos prochains mois vont ressembler. Certaines ONG offrent des stages pour travailler dans leur siège en France, ce qui permet de mettre un premier pied dans le milieu, d’apprendre à le connaitre de l’intérieur et peut ouvrir la porte à une première mission sur le terrain.

QUELS PROFILS SONT LES PLUS RECHERCHÉS PAR LES ONG ?

Travailler dans l’humanitaire avec une ONG locale :


Si vous avez l’âme d’un aventurier, vous pouvez aller dans le pays de votre choix par vos propres moyens et chercher votre mission sur place. Les ONG locales verront en vous une opportunité pour acquérir des compétences qui ne sont pas disponibles sur place. Vous vous verrez certainement offrir un bénévolat ou un contrat de travail aux conditions locales. Cette approche est bien entendu différente d’un recrutement avec une ONG française ou européenne.

Les débuts et les évolutions


Votre carrière au sein d’une ONG pourra évoluer au fil de vos missions. Souvent la première mission se fait à un poste sur le terrain à proximité des populations locales, en zones reculées ou d’accès difficile dans des conditions de confort variable selon les contextes. Selon vos ambitions et vos performances, vous pourrez évoluer vers des postes techniques spécialisés ou vers des postes de management au sein de l’ONG.

Quel que soit votre itinéraire pour décrocher votre première mission humanitaire à l’international, vous serez amené à affronter des situations difficiles. Au-delà du choc culturel, vous travaillerez dans un environnement touché par une catastrophe naturelle, avec une population affectée par un conflit ou dans un pays faisant face à une extrême pauvreté. Vous serez loin de votre famille, dans un environnement inconnu où vous n’aurez pas de repères. L’isolement, l’inconfort, des services publics souvent inexistants, des administrations kafkaïennes, des systèmes de santé défaillants feront partie de votre quotidien. Mais vous trouverez aussi des nouvelles rencontres, des expériences enrichissantes et des paysages fascinants.

N’ayez aucun doute, dès votre arrivée à votre lieu de première mission, vous serez éjecté en dehors de votre zone de confort. Mais c’est bien là que la magie opère, n’est-ce pas ?

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